« Voilà un super-produit local à offrir en cette veille de fêtes de fin d’année. Le Trésor de la Cathédrale de Liège présente ses «Bouchons de Liège».
Ces biscuits sablés empreints de parfum lavande rejoignent ainsi la bière « Papillon », le pékèt « L’Enfer » cassis-sureau, le Crémant de Bourgogne cuvée Charles le Téméraire et les vins suivants : Pinot Noir d’Alsace cuvée St-Lambert, Pinot Gris cuvée St-Grégoire et le Gewurztraminer cuvée Vierge au Papillon. C’est à l’initiative de l’ancien Conservateur du Trésor, Philippe George, qu’est née l’idée. « Il estimait dommage que le Bouchon de Liège soit mondialement connu sans pour autant être associé à notre ville, et qu’il serait intéressant de créer une spécialité gourmande à la manière des Bêtises de Cambrai. Dans l’idée d’élargir notre offre de produits touristiques, on a donc envisagé de créer ce biscuit », explique Alexandre Alvarez, attaché scientifique auprès du musée. Le nom lui trottait en tête depuis longtemps. Alexandre Alvarez a alors contacté les Sœurs Bénédictines de l’Abbaye Paix Notre-Dame, boulevard d’Avroy. « Elles réalisent de délicieux biscuits (sablés, spéculoos…) ; ensemble, nous avons convenu de collaborer, c’est à elles que l’on doit ces nouveaux biscuits made in Liège ». La recette ? « Elle me vient de mon enfance, ma maman confectionnait des biscuits à la lavande, je l’ai suggéré aux Bénédictines». Ainsi est né le « Bouchon de Liège », un sablé raffiné en forme de bouchon, à la lavande, issu du savoir-faire des religieuses et du merveilleux travail de Sœur Marie-Jacques Stassen. C’est à la boutique du Trésor qu’on en trouve, mis en boîte circulaire, ornée d’une gravure de Liège datant de 1693 sur laquelle vient s’enrouler un motif végétal composé de Bouchons qui viennent enlacer la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert. Délicieux et légers, hâtons-nous d’y goûter. »
Source : KERZMANN Régine, Bouchons de Liège à déguster [En ligne], https://www.lavenir.net/cnt/dmf20191202_01414636/bouchons-de-liege-a-deguster?pid=4722132, 4 décembre 2019, p. 6.